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Audrey-Ann Journault complète actuellement un doctorat en psychologie à l’Université de Montréal. Sa mission? La promotion d’une bonne santé mentale. Et c’est en s’attaquant à la jeunesse qu’elle compte mettre la main à la pâte. Son projet de doctorat porte sur un sujet d’importance qu’elle affectionne particulièrement : l’anxiété de performance en milieu scolaire. Un grand nombre de parents et d’intervenants scolaires contactent le Centre d’Études sur le Stress Humain sur le sujet, alors que très peu d’études s’y sont intéressées. Elle fait le souhait de remplir un peu le vide de connaissances sur l’anxiété de performance scolaire, dans l’objectif de mieux outiller les jeunes, leurs parents et les intervenants et que de futurs programmes de prévention puissent être basés sur des données probantes. Elle croit que pour arriver à aider les jeunes à vivre avec moins de détresse, un bon point de départ sera de mieux comprendre les causes et le fonctionnement de ce que plusieurs considèrent le fléau de l’heure. Elle se penche donc sur ce sujet depuis quelques années et ce, en étroite collaboration avec le milieu scolaire. Audrey-Ann a d’ailleurs reçu de nombreux prix et mentions pour son implication dans le domaine de la recherche en santé mentale.

Josiane Babin est technicienne en travail social et détient également un baccalauréat multidisciplinaire en sciences sociales. Elle cumule 12 années d’expériences pour la Fondation Jeunes en Tête, dont 9 comme formatrice et animatrice dans les écoles. Dire qu’elle connaît très bien la réalité des jeunes sur le terrain, c’est peu dire! Elle constate que les mentalités évoluent face à la santé mentale et tout le chemin parcouru depuis les 12 dernières années.  Bien qu’il y ait encore du chemin à faire, cette passionnée des jeunes et de la santé mentale est convaincue que la prévention contribue à briser des tabous et à outiller les jeunes à prendre soin d’eux et de leur santé mentale.

Antoine Morin détient un baccalauréat en psychologie. Il s’est joint à l’équipe de la Fondation Jeunes en Tête il y a quatre ans. Après trois années d’animation, il devient chef d’équipe et appui l’équipe de coordination sur le terrain. Il anime chaque semaine, un peu partout en province, en compagnie de l’équipe d’animation. Antoine va à la rencontre des élèves du Québec et accueille leurs questions avec bienveillance et ouverture pour les orienter ensuite vers les ressources appropriées.

Anne Girard possède un baccalauréat en psychologie et détient un microprogramme de 2^e cycle en enseignement postsecondaire. Elle travaille à la Fondation Jeunes en Tête depuis un peu plus de deux ans. Actuellement coordonnatrice des ateliers, elle forme et accompagne l’équipe d’animation sur le terrain. Elle rencontre des jeunes partout au Québec en présentant les ateliers dans leurs classes. Pour Anne, chaque jeune mérite toute notre attention. Elle sait que la force de notre message peut avoir une différence auprès des jeunes qu’elle rencontre et c’est pourquoi elle le porte avec autant de passion.

La Fondation Jeunes en Tête a pour mission de prévenir la détresse psychologique des jeunes de 11 à 18 ans au Québec. Ils accomplissent cette mission en offrant aux adolescents, à leurs parents, au personnel scolaire et aux intervenants des trousses en ligne et des ateliers de sensibilisation en santé mentale dans les écoles secondaires. Leurs services et leurs contenus sont bilingues et offerts gratuitement. Déstigmatiser, sensibiliser et outiller, voici les gestes concrets qu’ils posent chaque jour pour aider les prochaines générations à faire face aux défis de la vie. En 2019, la Fondation Jeunes en Tête a été le récipiendaire du prix Méritas organisation de l'année par l'Association québécoise de la prévention du suicide (AQPS), pour son rôle déterminant dans ce domaine.