Lagom

Journée conférence sur les jeunes
et la santé mentale positive
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Les détailsde la journée

Auditorium de la Grande Bibliothèque
475 Boul. de Maisonneuve E,
Montréal, QC H2L 5C4

(Station de métro Berri-UQAM)

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La journéeen un coup d'oeil

Quand «juste pour le fun» cache des surprises: accompagner les ados face aux risques de la consommation récréative

Des jeunes polarisés: comment gérer et apaiser les tensions?

La traversée des émotions extrêmes: accompagner les ados qui ont un trouble de personnalité limite émergent

Délinquance juvénile et violence armée: les choix, les influences et les conséquences passés sous silence

InterCom: un projet porteur d’espoir conçu main dans la main par des experts et des jeunes pour transformer les défis et les grands bouleversements sociaux en changements positifs.

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Sujets d’actualité

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Experts-terrain

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Témoignage éclairant

Des outils et des ressources pour mieux intervenir

Des expertises pour mieux comprendre

PourquoiLagom?

Appliquer le concept suédois de Lagom, signifiant «juste assez», à la santé mentale des jeunes, c’est promouvoir un équilibre dans leur vie. Pour eux, vivre Lagom équivaut à éviter les extrêmes – ni surmenage, ni isolement – et à chercher un juste milieu dans les études, les loisirs, et les interactions sociales. Cette approche modérée encourage un bien-être mental, où la perfection n’est pas l’objectif, mais plutôt une acceptation de soi et une résilience face aux défis, cultivant ainsi une santé mentale positive et durable.

Nosexperts

René-André Brisebois

René-André Brisebois

Coordonnateur professionnel au Centre d’expertise de l’Institut Universitaire Jeunes en Difficulté (IUJD)

Magali Boudon

Magali Boudon

Directrice du GRIP (Groupe de recherche et d’intervention psychosociale)

Annie Lebrun

Annie LeBrun

Psychologue à la Clinique Polarisation

Dr Céline Lamy

Dre Céline Lamy

Pédopsychiatre

Burt Pierre

Burt Pierre

Intervenant de proximité, Équipe RDP à Montréal

Roxane de la Sablonnière

Roxane de la Sablonnière

Co-fondatrice du Projet InterCom, professeure en psychologie à l’Université de Montréal et Directrice du Laboratoire sur les changements sociaux, l’adaptation et le bien-être

Benjamin Chabot

Benjamin Chabot

Doctorant en psychologie et coordonnateur du Projet InterCom

Marie-Laure Daxhelet

Marie-Laure Daxhelet

Psychologue à la Clinique Polarisation et professeure associée au département de psychologie de l’UQAM

Marie-Claude Sauvé

Marie-Claude Sauvé

Directrice du Projet Cumulus

Notreprogrammation

8h - 8h10

Mot de bienvenue

8h10 - 9h25

L’espoir en action avec Projet InterCom: experts et jeunes unis devant les défis et les grands bouleversements sociaux

Changements climatiques, polarisation, guerres… les grands bouleversements sociaux se multiplient et il y a fort à parier que ce sera aussi le cas dans le futur. Les jeunes sont donc appelé-e-s à s’adapter, à comprendre les répercussions sur leur santé mentale et à déployer des stratégies de résilience.

Mais c’est ensemble qu’ils et elles devront le faire pour y arriver positivement.

C’est la conclusion à laquelle est arrivée Roxane de la Sablonnière, professeure en psychologie sociale au département de psychologie à l’Université de Montréal et directrice du Laboratoire sur les changements sociaux, l’adaptation et le bien-être.

De cette conclusion est né Projet InterCom, un programme d’interventions communautaires qui s’appuie sur la psychologie sociale, clinique et positive. Élaboré main dans la main avec des jeunes et des acteurs et actrices du milieu communautaire et scolaire, ce projet vise à s’équiper d’outils concrets pour favoriser le bien-être et la résilience face aux grands bouleversements sociaux.

«Surtout, on leur apprend qu’ils et elles ne sont pas seul-e-s et qu’on peut s’appuyer sur la force du groupe. On leur apprend à développer des stratégies pour favoriser l’entraide dans un contexte où des défis se présentent», dit-elle.

Aujourd’hui, Roxane de la Sablonnière et Benjamin Chabot, doctorant en psychologie et coordonnateur du Projet Intercom, nous font découvrir un projet novateur, porteur d’espoir, conçu par une équipe d’expert-e-s passionné-e-s et de jeunes collaborateur-rice-s. Ils proposent également des outils pour guider les jeunes avec plus d’autocompassion durant des moments difficiles.

Notre force réside dans notre capacité à faire face aux défis ensemble, armés de compassion et d’engagement. Projet InterCom incarne cette vision, préparant une génération de jeunes résilients, outillés et prêts à transformer ensemble les défis et les grands bouleversements sociaux en opportunités de croissance et de changement positif.

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Roxane de la Sablonnière est co-fondatrice du Projet InterCom, professeure au département de psychologie à l’Université de Montréal et Directrice du Laboratoire sur les changements sociaux, l’adaptation et le bien-être. Experte en psychologie sociale, elle s’intéresse aux effets des changements sociaux sur les individus et les groupes. Elle a mené des études en Russie, en Mongolie, au Kirghizstan, dans les communautés autochtones et auprès d'immigrants. Ses intérêts de recherches principaux se retrouvent autour des questions de l’identité sociale, des changements sociaux, de l’adaptation et du bien-être.

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Roxane de la Sablonnière est co-fondatrice du Projet InterCom, professeure au département de psychologie à l’Université de Montréal et Directrice du Laboratoire sur les changements sociaux, l’adaptation et le bien-être. Experte en psychologie sociale, elle s’intéresse aux effets des changements sociaux sur les individus et les groupes. Elle a mené des études en Russie, en Mongolie, au Kirghizstan, dans les communautés autochtones et auprès d'immigrants. Ses intérêts de recherches principaux se retrouvent autour des questions de l’identité sociale, des changements sociaux, de l’adaptation et du bien-être.

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Benjamin Chabot est étudiant au doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Montréal et coordonnateur du Projet InterCom, un projet d’interventions communautaires visant au développement d’outils concrets pour favoriser le bien-être et la résilience à la suite d’une crise ou d’un bouleversement social. Il s’intéresse au développement de la sagesse et de la résilience individuelle et collective.

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Benjamin Chabot est étudiant au doctorat en psychologie à l’Université du Québec à Montréal et coordonnateur du Projet InterCom, un projet d’interventions communautaires visant au développement d’outils concrets pour favoriser le bien-être et la résilience à la suite d’une crise ou d’un bouleversement social. Il s’intéresse au développement de la sagesse et de la résilience individuelle et collective.

9h25 - 9h35

Pause (10 min)

9h35 - 10h50

Des jeunes polarisés: comment gérer et apaiser les tensions?

Au cours des derniers mois, l’équipe de la Clinique Polarisation, dirigée par la pédopsychiatre Cécile Rousseau, note une augmentation des demandes d’intervention. Particulièrement de la part des écoles, où les polarisations sociales chez les jeunes semblent s’amplifier.

Ces polarisations concernent par exemple les questions du genre et de l’orientation sexuelle, du racisme, du masculinisme ou encore de la religion. Le phénomène génère de la haine, des tensions et des confrontations déstabilisantes, face auxquelles on perd souvent nos moyens. Et pour cause.

Marie-Laure Daxhelet et Annie LeBrun sont toutes deux psychologues au sein de cette équipe dédiée. Elles interviennent directement dans les écoles auprès des jeunes et du personnel scolaire, pour aborder ces enjeux sensibles.

Aujourd’hui, elles répondent à des questions devenues incontournables: comment comprendre le phénomène des polarisations sociales impliquant les jeunes? Comment gérer adéquatement ces situations délicates? Comment évaluer leur potentiel de violence? Comment établir un filet de sécurité pour tous? Quelles pistes d’intervention peuvent mener à la résolution des tensions? Où orienter un jeune qui a besoin d’aide? Quelle posture adopter comme intervenant.e? Comment impliquer les divers acteurs concernés?

Ensemble, elles nous font plonger dans le phénomène des polarisations sociales pouvant mener à la violence chez les jeunes. À travers des cas concrets rencontrés dans les écoles, Marie-Laure Daxhelet et Annie LeBrun dévoilent des stratégies d’intervention pour apaiser et désamorcer la haine et rétablir un climat de bien-être, tout cela en étroite collaboration avec les jeunes eux-mêmes.

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Annie LeBrun, Ph.D., est psychologue dans l’Équipe clinique Polarisation du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Ile-de-Montréal. Elle se spécialise dans les situations de polarisation des jeunes ou de leur famille, notamment en milieu scolaire. Elle est appelée à intervenir dans ces milieux directement auprès des membres du personnel ou des élèves, en plus d’offrir de la formation sur le sujet. Elle possède plus de 15 ans d’expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux auprès des enfants et de leur famille, notamment en santé mentale jeunesse, mais aussi comme intervenante à la Protection de la jeunesse.

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Annie LeBrun, Ph.D., est psychologue dans l’Équipe clinique Polarisation du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Ile-de-Montréal. Elle se spécialise dans les situations de polarisation des jeunes ou de leur famille, notamment en milieu scolaire. Elle est appelée à intervenir dans ces milieux directement auprès des membres du personnel ou des élèves, en plus d’offrir de la formation sur le sujet. Elle possède plus de 15 ans d’expérience dans le réseau de la santé et des services sociaux auprès des enfants et de leur famille, notamment en santé mentale jeunesse, mais aussi comme intervenante à la Protection de la jeunesse.

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Marie-Laure Daxhelet, Ph.D., est psychologue dans l’Équipe clinique Polarisation du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Ile-de-Montréal et professeure associée au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a également travaillé comme chercheure à la Chaire Unesco en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, notamment autour des questions concernant l’adhésion aux théories du complot.

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Marie-Laure Daxhelet, Ph.D., est psychologue dans l’Équipe clinique Polarisation du CIUSSS de l’Ouest-de-l’Ile-de-Montréal et professeure associée au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a également travaillé comme chercheure à la Chaire Unesco en prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent, notamment autour des questions concernant l’adhésion aux théories du complot.

La Clinique Polarisation est constituée de travailleurs sociaux, de psychologues, de psychiatres et de pédopsychiatres experts sur les questions des polarisations sociales. La clinique joue un rôle d’intervention et d’éducation sur la polarisation et la radicalisation pouvant mener à la violence. L’équipe donne plusieurs formations, notamment en milieu scolaire. Leur mission va au-delà de la simple intervention ; elle vise à instaurer un dialogue ouvert, à éduquer et à promouvoir l'acceptation et le respect mutuel dans les écoles, essentiels à la résolution des tensions et au bien-être des jeunes. Le mandat de la Clinique Polarisation relève du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) et elle travaille en partenariat avec divers organismes et institutions. Leurs services s’adaptent le plus possible aux besoins de chacun. Ils sont entièrement gratuits, volontaires et offerts dans la plus stricte confidentialité.

La Clinique Polarisation est constituée de travailleurs sociaux, de psychologues, de psychiatres et de pédopsychiatres experts sur les questions des polarisations sociales. La clinique joue un rôle d’intervention et d’éducation sur la polarisation et la radicalisation pouvant mener à la violence. L’équipe donne plusieurs formations, notamment en milieu scolaire. Leur mission va au-delà de la simple intervention ; elle vise à instaurer un dialogue ouvert, à éduquer et à promouvoir l'acceptation et le respect mutuel dans les écoles, essentiels à la résolution des tensions et au bien-être des jeunes. Le mandat de la Clinique Polarisation relève du Ministère de la santé et des services sociaux (MSSS) et elle travaille en partenariat avec divers organismes et institutions. Leurs services s’adaptent le plus possible aux besoins de chacun. Ils sont entièrement gratuits, volontaires et offerts dans la plus stricte confidentialité.

10h50 - 11h

Pause (10 min)

11h - 12h15

La traversée des émotions extrêmes: accompagner les ados qui ont un trouble de personnalité limite

La vie émotive des ados aux prises avec un trouble de personnalité limite émergent est intense. C’est comme un grand tour de montagnes russes émotionnelles!

Même s’ils laissent perplexe, perturbent ou épuisent parfois les adultes qui les entourent, ces jeunes ont besoin de notre compréhension et de notre soutien. Car derrière leurs comportements difficiles et parfois même dangereux, se cache de
la souffrance. Plus vite on la comprend, plus vite on peut adoucir et adresser la détresse de ces jeunes.

L’Australie a d’ailleurs ouvert la voie en reconnaissant l’importance d’une intervention précoce pour les enfants aux prises avec un TPL émergent dès l’âge de 9 ans. Cette approche proactive offre aux jeunes les outils nécessaires pour surmonter leurs défis et construire des vies épanouissantes.

Mais qu’est-ce qu’un TPL émergent, exactement? Comment se manifeste-t-il chez les ados? À quoi est-ce dû? Comment les accompagner adéquatement? Comment trouver la bonne distance avec eux pour les soutenir avec compassion dans les moments de crise, sans s’essouffler soi-même?

Dre Céline Lamy est une pédopsychiatre passionnée. C’est avec grand plaisir qu’elle a accepté de nous guider à travers ces questions et de partager ses stratégies d’intervention auprès d’eux. Ses explications nous permettront par la même occasion d’élargir notre compréhension de ces jeunes.

Exploration de la réalité des adolescents confrontés à un TPL et stratégies d’intervention aidantes avec une pédopsychiatre dévouée, pour qui ces jeunes ne sont pas définis que par leurs défis, bien au contraire! Prêts à plonger dans cet océan d’émotions avec compassion et une perspective positive? 🙂

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Dre Céline Lamy est pédopsychiatre et professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Au cours des années 2000, Dre Lamy a cumulé une riche expérience en pédopsychiatrie en Europe. Elle a entre autres travaillé dans un hôpital de jour pour enfants souffrant du trouble du spectre de l'autisme. Elle a aussi été médecin-chef d’une clinique d’hospitalisation pour adolescents, innovante en matière de thérapie. Elle a rejoint le Québec en 2014 où elle travaille désormais dans les Laurentides et sur la Côte Nord, à l’Hôpital de Baie-Comeau. Elle est également psychothérapeute, écothérapeute et instigatrice du collectif L’enfance n’est pas une maladie. Engagée dans la lutte contre la stigmatisation des troubles mentaux, elle défend avec ferveur la cause de l’enfance pour laquelle les médias l’appellent la «pédopsychiatre punk». Elle est l’autrice d’un essai aux éditions Atelier 10, intitulé Le drame des enfants parfaits, pour une permaculture de l’enfance. Et elle est maman de 4 enfants.

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Dre Céline Lamy est pédopsychiatre et professeure adjointe à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal. Au cours des années 2000, Dre Lamy a cumulé une riche expérience en pédopsychiatrie en Europe. Elle a entre autres travaillé dans un hôpital de jour pour enfants souffrant du trouble du spectre de l'autisme. Elle a aussi été médecin-chef d’une clinique d’hospitalisation pour adolescents, innovante en matière de thérapie. Elle a rejoint le Québec en 2014 où elle travaille désormais dans les Laurentides et sur la Côte Nord, à l’Hôpital de Baie-Comeau. Elle est également psychothérapeute, écothérapeute et instigatrice du collectif L’enfance n’est pas une maladie. Engagée dans la lutte contre la stigmatisation des troubles mentaux, elle défend avec ferveur la cause de l’enfance pour laquelle les médias l’appellent la «pédopsychiatre punk». Elle est l’autrice d’un essai aux éditions Atelier 10, intitulé Le drame des enfants parfaits, pour une permaculture de l’enfance. Et elle est maman de 4 enfants.

12h15 - 13h30

Dîner (75 min)

13h30 - 14h45

Délinquance juvénile et violence armée: les choix, les influences et les conséquences passés sous silence

«Inégalités sociales», «conditions de vie difficiles», ou encore «précarité» sont des réalités souvent citées pour expliquer la délinquance. Mais leur impact réel dans le quotidien des jeunes reste largement invisible. Et mal compris.

René-André Brisebois et Burt Pierre eux, comprennent.

Le premier est praticien-chercheur au centre d’expertise de l’Institut des jeunes en difficulté (IUJD). Il est un des plus grands experts québécois sur les questions des gangs de rue, des réseaux délinquants, de la violence chez les jeunes et de la délinquance juvénile. Burt Pierre est quant à lui intervenant de proximité à l’équipe RDP (Rivière-des-Prairies), à Montréal, depuis 15 ans. Il travaille auprès de diverses clientèles jeunesse, dont des personnes marginalisées, judiciarisées et impliquées dans des groupes criminels.

Aujourd’hui, les deux experts montent sur scène.

Ensemble, ils exposent l’effet profond de ces réalités sur la délinquance juvénile. Ils révèlent le vécu de ces jeunes avec une grande authenticité. Leur expertise et le regard intime qu’ils nous proposent mettent en lumière les choix difficiles et les luttes quotidiennes souvent oubliés ou méconnus auxquels doivent faire face certains jeunes et qui peuvent se cacher derrière la délinquance juvénile et même, la violence armée.

Grâce à des exemples et des pistes d’intervention concrètes, René-André Brisebois et Burt Pierre nous permettront également de comprendre toute l’importance de nos interventions, petites ou grandes, sur la trajectoire des jeunes délinquants. Ils montreront comment une parole, un geste, une décision peut, ou non, les pousser davantage vers la délinquance.

Le duo présentera aussi PIVOT, un projet novateur inspiré de l’approche de Glasgow. Le projet vise à soutenir autrement les jeunes délinquants, pour éviter qu’ils s’enfoncent dans la criminalité. Les résultats de cette approche sont significatifs en Écosse, où la criminalité violente a diminué jusqu’à 50%.

Plongeon dans une vision intime de la délinquance juvénile pouvant mener à la violence armée, éclairage pertinent sur nos interventions auprès de ces jeunes et présentation d’un projet novateur qui a fait ses preuves ailleurs dans le monde.

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Détenteur d’une maîtrise en criminologie, René-André Brisebois est coordonnateur professionnel, praticien-chercheur et chargé de projet clinico-scientifique au Centre d’expertise de l’Institut Universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS Centre-Sud-de-l'Ile-de-Montréal. Son expertise sur les questions des gangs/réseaux délinquants, de la violence armée, de la violence chez les jeunes et de l’exploitation sexuelle fait de lui un expert régulièrement sollicité afin d’expliquer et de démystifier ces phénomènes. Sa participation au déploiement de projets de recherche portant sur ces questions et son implication dans le développement et l’évaluation des pratiques d’intervention qui répondent à ces problématiques sociales contribuent à l’avancement des connaissances sur ces différents thèmes. René-André Brisebois est également chargé de cours à l’Université de Montréal au certificat en intervention auprès des jeunes et enseigne un cours sur le phénomène des gangs et les problématiques qui y sont associées.

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Détenteur d’une maîtrise en criminologie, René-André Brisebois est coordonnateur professionnel, praticien-chercheur et chargé de projet clinico-scientifique au Centre d’expertise de l’Institut Universitaire Jeunes en difficulté (IUJD) du CIUSSS Centre-Sud-de-l'Ile-de-Montréal. Son expertise sur les questions des gangs/réseaux délinquants, de la violence armée, de la violence chez les jeunes et de l’exploitation sexuelle fait de lui un expert régulièrement sollicité afin d’expliquer et de démystifier ces phénomènes. Sa participation au déploiement de projets de recherche portant sur ces questions et son implication dans le développement et l’évaluation des pratiques d’intervention qui répondent à ces problématiques sociales contribuent à l’avancement des connaissances sur ces différents thèmes. René-André Brisebois est également chargé de cours à l’Université de Montréal au certificat en intervention auprès des jeunes et enseigne un cours sur le phénomène des gangs et les problématiques qui y sont associées.

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Burt Pierre est travailleur de proximité dans les milieux communautaires depuis 15 ans. Il a travaillé en prévention auprès de la clientèle 12-25 ans, que ce soit en contexte d'hébergement, en HLM ou dans la rue. Il connaît bien la clientèle marginalisée et à risque d’itinérance. Depuis 3 ans, il travaille pour Équipe RDP avec le mandat de réaliser du travail de rue et de l'intervention de milieu dans les lieux fréquentés par les jeunes adultes marginalisés de RDP.

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Burt Pierre est travailleur de proximité dans les milieux communautaires depuis 15 ans. Il a travaillé en prévention auprès de la clientèle 12-25 ans, que ce soit en contexte d'hébergement, en HLM ou dans la rue. Il connaît bien la clientèle marginalisée et à risque d’itinérance. Depuis 3 ans, il travaille pour Équipe RDP avec le mandat de réaliser du travail de rue et de l'intervention de milieu dans les lieux fréquentés par les jeunes adultes marginalisés de RDP.

14h45 - 14h55

Pause (10 min)

14h55 - 16h10

Quand «juste pour le fun» cache des surprises: accompagner les ados face aux risques de la consommation récréative

Ces jeunes ne sont ni des consommateurs réguliers, ni des consommateurs abusifs, ni des toxicomanes. Ce sont simplement des adolescents, comme des milliers d’autres: curieux, explorateurs, et parfois tentés d’expérimenter avec les drogues de façon récréative.

Pourtant, parfois les choses tournent mal. Les décès accidentels causés par des surdoses d’opioïdes ont fait les manchettes à plusieurs reprises ces dernières années. Et même très récemment.

Soyons réalistes: à moins d’être totalement abstinent, le risque zéro n’existe pas.

Dans ce contexte, comment pouvons-nous atténuer les risques d’accidents malheureux, voire fatals, pour ces milliers d’adolescents qui consomment de façon récréative? Comment les accompagner, intervenir auprès d’eux et mieux les soutenir pour les protéger dans ce genre de consommation?

Marie-Claude Sauvé, directrice du Projet Cumulus, un organisme de prévention en toxicomanie reconnu, composé d’intervenants et de travailleurs de milieu actifs dans plus de 60 écoles primaires et secondaires à Montréal, répondra à ces questions cruciales.

Mais on ne s’arrête pas là.

Que se passe-t-il une fois que la cloche a sonné? Qui veille sur ces jeunes lorsqu’ils se retrouvent dans l’effervescence des festivals, des bals de fin d’année et autres événements festifs où ils sont encore plus vulnérables aux risques de dérapage?

C’est là que le GRIP entre en jeu. Les intervenants de l’organisme offrent un service unique aux jeunes consommateurs récréatifs. Leur approche est pionnière au Canada.

Magali Boudon, directrice du GRIP, vous explique comment ils interviennent sur le terrain, offrant un filet de sécurité parfois vital aux jeunes qui vivent ces expériences.

Détour essentiel dans l’univers des jeunes consommateurs récréatifs, pistes de solution pour les rejoindre, les soutenir et pour créer un filet de sécurité efficace autour d’eux.

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Magali Boudon travaille dans le secteur communautaire depuis une quinzaine d’années. D’abord intervenante dans diverses ressources Montréalaises, elle a intégré le milieu de la réduction des méfaits en 2015, au début de la crise des surdoses. Elle a pris part à de nombreux projets innovants, dont la coordination de la création d’une clinique médicale communautaire dans le quartier d’Hochelaga. Depuis 2020, elle est directrice du GRIP (Groupe de recherche et d’intervention psychosociale) et elle s’est impliquée dans la mise en place du service mobile d’analyse de substances qui dessert les milieux festifs au Québec, le premier du genre au Canada, ou encore dans la mise en place des services de prévention des violences à caractères sexuels. La forte croissance du GRIP suite à l’implantation de ces projets lui a octroyé quelques cheveux blancs, mais toujours dans le plaisir!

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Magali Boudon travaille dans le secteur communautaire depuis une quinzaine d’années. D’abord intervenante dans diverses ressources Montréalaises, elle a intégré le milieu de la réduction des méfaits en 2015, au début de la crise des surdoses. Elle a pris part à de nombreux projets innovants, dont la coordination de la création d’une clinique médicale communautaire dans le quartier d’Hochelaga. Depuis 2020, elle est directrice du GRIP (Groupe de recherche et d’intervention psychosociale) et elle s’est impliquée dans la mise en place du service mobile d’analyse de substances qui dessert les milieux festifs au Québec, le premier du genre au Canada, ou encore dans la mise en place des services de prévention des violences à caractères sexuels. La forte croissance du GRIP suite à l’implantation de ces projets lui a octroyé quelques cheveux blancs, mais toujours dans le plaisir!

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Après avoir obtenu un baccalauréat en Service social de l’Université de Sherbrooke et dans le cadre de ses études au certificat en toxicomanie, Marie-Claude Sauvé a collaboré avec le milieu lachinois pour le développement de l’organisme Cumulus, dont elle est toujours la directrice aujourd’hui. À ses yeux, l’efficacité de la prévention passe nécessairement par le travail collectif d’une communauté. C’est dans cette optique qu’elle a sollicité plusieurs organismes communautaires en réduction des méfaits pour créer un collectif visant à mettre en place des actions de prévention et d’intervention auprès des jeunes dans près de 60 écoles secondaires.

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Après avoir obtenu un baccalauréat en Service social de l’Université de Sherbrooke et dans le cadre de ses études au certificat en toxicomanie, Marie-Claude Sauvé a collaboré avec le milieu lachinois pour le développement de l’organisme Cumulus, dont elle est toujours la directrice aujourd’hui. À ses yeux, l’efficacité de la prévention passe nécessairement par le travail collectif d’une communauté. C’est dans cette optique qu’elle a sollicité plusieurs organismes communautaires en réduction des méfaits pour créer un collectif visant à mettre en place des actions de prévention et d’intervention auprès des jeunes dans près de 60 écoles secondaires.

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Le GRIP est un organisme qui agit en réduction des méfaits et en prévention dans les milieux festifs populaires et underground. Leur but est de favoriser une expérience positive pour celles et ceux qui fréquentent ces milieux, dont les jeunes. Leur approche consiste à éduquer et rendre disponible les informations sur les substances psychoactives et leurs effets, le tout basé sur des données probantes. Les intervenants du GRIP offrent des services de proximité et du soutien dans la région de Montréal et à travers le Québec. Le GRIP déploie une diversité de services de formations et d’intervention sur le terrain dans toute la province.

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Le GRIP est un organisme qui agit en réduction des méfaits et en prévention dans les milieux festifs populaires et underground. Leur but est de favoriser une expérience positive pour celles et ceux qui fréquentent ces milieux, dont les jeunes. Leur approche consiste à éduquer et rendre disponible les informations sur les substances psychoactives et leurs effets, le tout basé sur des données probantes. Les intervenants du GRIP offrent des services de proximité et du soutien dans la région de Montréal et à travers le Québec. Le GRIP déploie une diversité de services de formations et d’intervention sur le terrain dans toute la province.

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Projet Cumulus est un organisme de prévention de la toxicomanie qui travaille dans les différents espaces de vie des jeunes. Depuis près de 20 ans, ses intervenants en toxicomanie et ses travailleurs de milieu offrent des services de prévention et de formation dans les écoles, tant aux élèves qu’aux intervenants scolaires. Ils agissent aussi comme fil conducteur entre les différents milieux de vie des jeunes, que ce soit dans des maisons de jeunes, les parcs, les organismes communautaires, ou autres. À ce jour, Cumulus intervient dans plus de 70 milieux par année dans plusieurs secteurs de l’île de Montréal, dont 60 écoles primaires et secondaires, mais également dans des organismes pour jeunes adultes. Depuis, Cumulus ne cesse de grandir afin de mieux répondre aux besoins des jeunes.

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Projet Cumulus est un organisme de prévention de la toxicomanie qui travaille dans les différents espaces de vie des jeunes. Depuis près de 20 ans, ses intervenants en toxicomanie et ses travailleurs de milieu offrent des services de prévention et de formation dans les écoles, tant aux élèves qu’aux intervenants scolaires. Ils agissent aussi comme fil conducteur entre les différents milieux de vie des jeunes, que ce soit dans des maisons de jeunes, les parcs, les organismes communautaires, ou autres. À ce jour, Cumulus intervient dans plus de 70 milieux par année dans plusieurs secteurs de l’île de Montréal, dont 60 écoles primaires et secondaires, mais également dans des organismes pour jeunes adultes. Depuis, Cumulus ne cesse de grandir afin de mieux répondre aux besoins des jeunes.

16h10

Mot de la fin

Tarifset inscriptions

Tarif régulier

Ex: milieu scolaire, services de police, CISSS/CIUSSS, etc.

Tarif organismes communautaires / étudiants

Ex: OSBL/OBNL, maisons des jeunes, cje, CALACS, CAVACS, etc.

Vous devrez fournir le nom complet et l’adresse courriel de chaque participant au moment de votre inscription

Les rabais applicables (codes promos et rabais de groupe) ainsi que les taxes seront calculés de façon automatique au moment de passer à la caisse.

LAGOM (Sur Zoom + en différé) – Journée conférence jeunes et santé mentale positive 11 juin 2024 – Tarif régulier
212,00$ + taxes
LAGOM (Sur Zoom + en différé) – Journée conférence jeunes et santé mentale positive 11 juin 2024 – Tarif communautaire/étudiant
110,00$ + taxes
LAGOM (En salle + en différé) – Journée conférence jeunes et santé mentale positive 11 juin 2024 – Tarif régulier
212,00$ + taxes
LAGOM (En salle + en différé) – Journée conférence jeunes et santé mentale positive 11 juin 2024 – Tarif communautaire/étudiant
110,00$ + taxes

Forfaits de groupe

Nous sommes ravis de vous offrir des rabais sur les inscriptions de groupe!

Voici ce que vous devez savoir:

  • Obtenez des réductions à partir de 6 inscriptions, calculées sur le total de la facture avant taxes.
  • Tout comme pour les inscriptions individuelles, chaque participant de votre groupe recevra un lien unique pour se connecter à Zoom le jour de l’événement ou un billet individuel pour assister en personne.
  • Chaque participant bénéficiera également de son propre accès pour regarder l’événement en différé pendant un an, ainsi que d’une attestation de participation à son nom.
  • Il n’est pas obligatoire que les membres de votre groupe se réunissent dans la même salle pour regarder l’événement. Cependant, si votre employeur vous demande de le faire pour des raisons logistiques, veuillez nous en informer par courriel afin que tous les participants de votre groupe puissent recevoir leur attestation.

NbTarif régulierTarif communautaire / étudiant
61 140,00$ 1 272,00$600,00$ 660,00$
71 225,00$ 1 484,00$600,00$ 770,00$
81 280,00$ 1 696,00$600,00$ 880,00$
91 350,00$ 1 908,00$600,00$ 990,00$
101 400,00$ 2 120,00$600,00$ 1 100,00$
111 540,00$ 2 332,00$660,00$ 1 210,00$
121 620,00$ 2 544,00$710,00$ 1 320,00$
131 690,00$ 2 756,00$760,00$ 1 430,00$
141 750,00$ 2 968,00$810,00$ 1 540,00$
151 800,00$ 3 180,00$865,00$ 1 650,00$
161 850,00$ 3 392,00$920,00$ 1 760,00$
171 955,00$ 3 604,00$970,00$ 1 870,00$
182 040,00$ 3 816,00$1 020,00$ 1 980,00$
192 090,00$ 4 028,00$1 075,00$ 2 090,00$
202 150,00$ 4 240,00$1 100,00$ 2 200,00$
21 et +Veuillez communiquer avec nousVeuillez communiquer avec nous

Modalités d'inscription

⚠️ Dans le but d’alléger le traitement des inscriptions, le paiement par carte de crédit est maintenant privilégié.

Si votre organisation ne peut pas effectuer de paiement par carte de crédit, veuillez communiquer avec nous pour discuter d’une alternative.

Les petits caractères (changements et annulations)

Nous comprenons que les imprévus peuvent survenir, c’est pourquoi nous acceptons les changements de participants et les demandes d’annulation, sous certaines conditions.

Si vous rencontrez un empêchement, vous avez la possibilité de passer d’une inscription en présentiel à une inscription en ligne (en direct via Zoom). Assurez-vous simplement de nous en informer au moins 10 jours avant l’événement. Ainsi, nous pourrons libérer votre place pour qu’une autre personne puisse en profiter !

Cependant, afin de permettre à tous de bénéficier de nos journées de conférences, veuillez noter qu’aucun remboursement ne sera accordé pour les annulations reçues à moins de 10 jours de la date de l’événement. Merci de votre compréhension et de votre collaboration !

Formation continueet accréditation

Accréditation

Une demande de reconnaissance sera soumise à l’Ordre des psychologues du Québec, au Barreau du Québec et à l’Ordre professionnel des criminologues du Québec.

Une fois obtenus, les numéros de reconnaissance seront affichés sur notre site web et sur l’attestation de participation.

Pour obtenir une attestation pour votre participation à la journée en direct, vous devrez avoir assisté à l’événement pendant un minimum de 5 heures non consécutives.

Celle-ci sera envoyée par courriel quelques jours après l’événement. Vous aurez également la possibilité de recevoir une attestation de participation pour le visionnement en différé, une fois celui-ci complété.

D’autres ordres professionnels, comme l’OTSTCFQ et l’OPPQ pourraient également être en mesure de reconnaître vos heures de formation.

Veuillez consulter leur règlement respectif sur la formation continue pour obtenir davantage d’information à ce sujet. :-)

Pour tous ceuxqui travaillent avec les jeunes

Les Conférences Connexion organisent, depuis plus de 15 ans, des journées conférences sur les jeunes et la santé mentale qui plongent les participants au cœur des réalités affectant la vie des jeunes, à travers des présentations d’experts de tous les domaines.

Des milliers de professionnels et d’intervenants y assistent fidèlement chaque année. 

Foire aux questions

FAQ

Oui. Les inscriptions de groupe comportent les mêmes privilèges que les inscriptions individuelles; chaque participant recevra un courriel avec un lien Zoom personnalisé pour le visionnement en direct et un profil sera créé pour lui sur le site de Conférences Connexion après l’événement afin d’accéder au visionnement en différé.

Non, vous aurez automatiquement accès au différé même si vous n’êtes pas présent le jour de l’événement.

  1. Une attestation de participation sera remise:
    1. aux participants qui auront assisté à l’événement en direct sur Zoom (a. Pour une journée régulière, une présence d’une durée minimum de 5 heures est demandée / b. Pour une mini journée, une présence pour la durée complète de l’événement est demandée) ou
    2. aux personnes qui auront regardé l’ensemble des vidéos disponibles sur la plateforme de visionnement en différé

Consultez la section Formation continue pour connaître le nombre d’heures reconnues.

Les changements de participants et les demandes d’annulation sont acceptés. Toutefois, pour laisser la chance à tout le monde de profiter de nos journées conférences, aucun remboursement ne sera accordé pour les annulations reçues à moins de 10 jours de la date de l’événement.

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